Louise Violet, film d'Eric Bernard, tourné en Haute-Loire, en 2023, nous plonge dans l’histoire d’une institutrice sous la Troisième République, lors de la création de l'école gratuite pour tous.

 Jean, vient mon Jean. Un siècle nous sépare. Coïncidence de nos naissances : 1880 pour toi, 1980 pour moi. J’ai l’âge que tu avais il y a un siècle. A travers ce siècle, je te tends la main mon Jean, saisis là ! Je t’extirpe de l’oubli, je t’offre la Lumière et te rend ton Honneur. Les siècles passent, la folie des Hommes persiste, ta démence à toi n’est pas honteuse ! Tu n’es pas un soldat de la honte, tu es un valeureux Poilu, tu es un Héros fait de chair et de sang, un Héros à taille Humaine. Tu es un fils : celui d’Emile et de Maria, aîné d’une fratrie de 7 enfants ; tu es un mari : celui de Jeanne que tu prénommes avec tendresse Annette ; tu es un père : celui d’Anna et de Léon.

Niché au cœur de la campagne limousine, en dehors des circuits touristiques - et pour cause - le Château d'Eyparsac est une propriété privée, non ouverte au public. Il recèle pourtant, comme tout logis, de secrets. Il porte en lui la mémoire des hommes et des femmes qui l'ont habité, bâti, façonné, restauré.

C’est une « Histoire de maison » qui m’a amenée à découvrir ce sceau :  « la Loi et le Roi ». Le « vieux corps de logis », objet de ma recherche se situe dans une petite commune, aujourd’hui disparue, puisque englobée au sein de sa voisine immédiate. La famille qui en était propriétaire au moment de la Révolution, comptait parmi ses membres deux gardes du Roi, dont l’un était encore en fonction au moment des faits et donc garde du corps de Louis XVI.

Photographie de Pierre et ses élèves entre février 1888 et mars 1905 devant la mairie/école de Rosiers d'Egletons. @Elise Chagot

Que fait une généalogiste en vacances ? Elle aime parcourir les cimetières si l'occasion lui en est donnée ! 

Connaissez-vous ce fabuleux atlas des systèmes racinaires de plus de 1.000 plantes établis par quatre chercheurs autrichiens pendant près de 40 ans, dans les années 1960 ? Redécouvert en 2006 par Klaas Metselaar, les 1.002 fiches ont été numérisées en haute définition et rassemblées ici : 

Je travaille en ce moment, à établir la généalogie foncière de la propriété, où ont été trouvé ces deux pierres tombales, aujourd'hui conservées au Musée Labenche de Brive. Pendant les vacances scolaires de février, je suis allée les contempler. Provenant d'un don au XIXe siècle et extraite de l'actuelle propriété sur laquelle je travaille, elles sont à présent mises en valeur dans le parcours "Patrimoine Templier et Hospitalier - Vallée de la Vézère" porté par cinq offices du tourisme de notre belle région. Mes pas m'ont conduit par la suite, à la redécouverte de l'église de la Combe à Curemonte, à la lisière du Haut Quercy mais en Bas-Limousin. Celle-ci fut d'abord une commanderie du Grand Prieuré d'Auvergne avant d'être donnée, en1308, par Foulques de Villeret au prieuré des Fieux que dirigeait alors sa tante Jordane. Oui, l'ordre de Malte comptait des communauté de Femmes et des Grandes Prieures ! J'étais loin de m'imaginer toute son histoire, lorsque je l'ai découverte pour la première fois en 1995/1996 peu après le tournage du film "L'orange de Noël". Pour l'occasion, l'ancien cimetière avait été reconstitué. Le week-end dernier, je suis partie à la découverte de la belle mise en lumière des fouilles de la commanderie de la Vinardière à Soudaine-Lavinardière, près de Treignac, redécouverte par hasard, en 1995, cachées sous le stade de rugby de la commune ! C'est la troisième fois, que mes recherches me conduisent sur des terres templières et hospitalières. La première fois, je me suis intéressée à la commanderie de Villemaux et à son dernier commandeur Déodat Gratet de Dolomieu, qui fait l'objet d'une notice dans mon ouvrage "Ségur Intime : histoires mêlées de pierres et d'Hommes". La seconde fois, à la faveur de mes recherches afin de reconstituer la généalogie foncière du hameau de l'Hôpital sur la commune de Chanteix. J'ai pu retracer son histoire de nos jours jusqu'à la fin du XVIe siècle, date à laquelle les hospitaliers se séparent des bâtiments encore existants, devenant par la même, pour ce hameau, de simples rentiers fonciers. Sur les terres templières d'Ayen, les documents d'archives, pour mon plus grand plaisir, me conduisent à pouvoir retracer l'histoire des lieux, là encore, de nos jours au début du XVIe siècle. Une belle histoire, riche en rebondissement que je vais bientôt livrée dans un beau rapport, enrichi de photos et de documents d'époque.Ce mardi, j'étais à la très intéressante conférence de Marc-Olivier Agnès convié par l'Association historique et archéologique de la Corrèze, dans la salle de conférence du Musée Labenche. La salle était comble et le propos fort bien documenté. Il faisait écho aux recherches que je mène ces dernières années. J'ai pris conscience il y a bien longtemps de la rigueur avec laquelle les recherches historiques devaient être menées, tant dans le référencement des endroits précis où de tels objets sont découverts, tant dans le référencement des sources consultées.

On me demande souvent en quoi consiste la généalogie foncière ?

Si le parcours de Pedro est encore flou, il se précise petit à petit. Une seconde lecture des états de service des Hommes du régiment arrivés en même temps que lui dans les Deux-Sèvres, s'impose.  Sachant que Pedro est né en novembre 1793, il est impossible qu'il ait fait partie de la Romana, je m'attache aux deux hommes dont la date de naissance se situe la plus proche de la sienne.

Une de mes enquêtes en cours porte sur un lot de photos sauvé d'un grenier d'une maison ayant appartenu à mes ancêtres pendant quelque 120 ans ! 

Avril 2023 - J'admire pour toi les horizons lointains. Il m'en aura fallu du temps pour entreprendre ce voyage-retour sur ta terre natale, ce petit bout de terre qui fait aussi partie de moi.